Rapport annuel 2019

Éditos du 20e anniversaire

En guise d'éditorial à ce rapport annuel 2019, année du 20e anniversaire du RSRL, les messages d'Isabelle Brès-Bigey, présidente du Comité, et de Philippe Anhorn, directeur.

Isbelle Brès-Bigey, présidente du Comité de direction

Le réseau est le cadre propice pour soutenir et développer la coordination des soins

Cette première année de présidence du Comité du RSRL, celle du vingtième anniversaire du réseau, a été pour moi passionnante à plus d’un titre. Dès l’élection du nouveau Comité le 7 février 2019, la nouvelle équipe a eu à cœur de tisser des liens entre ses membres et de bien connaître les activités principales du réseau. C’est ainsi que nous avons consacré une demi-journée au vert à travailler sur les enjeux stratégiques avec la Direction, et que plusieurs d’entre nous ont passé un peu de temps « en immersion » avec les collaboratrices et collaborateurs du BRIO. Selon les statuts rénovés en 2018, le RSRL a organisé deux journées thématiques autour de questions transversales : la première au printemps plutôt centrée sur le monde de l’hébergement en EMS, tandis que la seconde, en automne, montrait à partir d’une situation à domicile comment la complexité appelle à élever le degré de coopération entre les différentes professions et institutions au sein du réseau. Enfin, 2019 est l’année où s’est présentée l’opportunité de presque doubler la surface de notre siège historique à la rue du Bugnon. Cela nous permettra de redonner un peu de place et de confort de travail aux équipes, de ménager des possibilités de développement en lien avec l’évolution démographique, et d’ouvrir de nouveaux espaces d’accueil pour le public et les membres du réseau. Je tiens ici à remercier les cadres et les collaboratrices et collaborateurs du RSRL qui accomplissent au quotidien un excellent travail pour répondre aux besoins de la population principalement âgée et vulnérable de la région, et qui contribuent ainsi à la fluidité et au bon fonctionnement du réseau. A l’heure où nous écrivons ces lignes (printemps 2020), notre région tout comme une grande partie du monde est confrontée à la pandémie de coronavirus. Si notre système de santé encaisse plutôt mieux le choc que d’autres confrontés à des situations de même gravité, c’est sans doute (et entre autres) parce que nous accordons une grande importance à la coordination entre les différents acteurs. Le réseau est le cadre propice pour soutenir et développer cette coordination. Merci à vous, membres et partenaires, d’y contribuer activement !

 

Philippe Anhorn, directeur

Le partenariat avec les patient-e-s constitue la perspective la plus heureuse d’évolution du système de santé

20 ans ! À peine plus que la majorité, et assurément le bel âge (pour les jeunes adultes que nous avons été, il y a plus ou moins longtemps…) Mais un âge déjà respectable pour une institution de santé dans le contexte de grande complexité et de changement permanent dans lequel nous vivons. Au cours de ces années, le Réseau Santé Région Lausanne (créé sous le nom d’ARCOS – Association du réseau de la communauté sanitaire de la région lausannoise) a connu des hauts et des bas, mais n’a cessé de se développer ni de s’améliorer pour répondre aux besoins de la population âgée et/ou vulnérable de la région « Centre » – près de la moitié de celle du Canton de Vaud – et aux caractéristiques de son système de santé qui présente le plus grand nombre, la plus grande densité et la plus importante diversité d’acteurs qu’on puisse imaginer sur un si petit territoire. Le réseau corrige (au moins en partie) les effets négatifs de cette fragmentation, en permettant à ces multiples acteurs de s’asseoir autour de la table, de mettre une partie de leurs ressources en commun et de décider ensemble de la meilleure manière de les engager pour favoriser la continuité des parcours de soins. En 2019, nous avons orienté la plupart de nos projets et activités vers l’anticipation, l’autonomisation et l’autodétermination des patient-e-s. C’est le cas de notre activité principale que nous avons désormais décrite sur le poster Processus BRIO. C’est aussi vrai pour nos projets-phares : l’implantation du Plan de crise conjoint en santé mentale, et le Projet de soins anticipé pour les patient-e-s atteint-e-s de maladies somatiques chroniques et dégénératives. Ces projets, menés conjointement avec les autres réseaux de santé et des acteurs académiques (CHUV. HES), sont soutenus par l’Etat et des institutions privées (Promotion Santé Suisse, Fondation Leenaards, Loterie Romande) car ils convergent vers une tendance lourde de l’évolution des systèmes de santé : le partenariat entre professionnel-le-s et institutions membres du réseau d’une part, patient-e-s et proches bénéficiaires de nos prestations d’autre part. Ce chemin vers le partenariat, nous vous proposons de le parcourir ensemble !

Pour aller plus loin